Camp de Voves


Lieu d'internement
Histoire du site avant la seconde guerre mondiale

C’était un dépôt militaire de l’Armée de l’air, avec de la DCA.

Après août 1944, le camp de Voves sert à garder des prisonniers de guerre allemands. Le camp a été démantelé en 1947.

C’était le préfet de l’Eure-et-Loir, au nom de l’État français (régime de Vichy).

Les baraques étaient construites en bois, en briques, en ciment ; elles étaient couvertes de tôle.

Il a été utilisé de janvier 1942 à mai 1944. En 1940, il avait été utilisé par les Allemands pour garder des prisonniers de guerre français, comme Jacques Benoist-Méchin.

En tout, il y eut 2030 résistants internés, avec un maximum de 900 internés en même temps. Il n’y avait pas de femmes, seulement des hommes internés, et leur âge descendait jusqu’à 15 ans.

On connait l'identité de plusieurs d'entre eux: on peut citer André Thibault, André Migdal, Maurice Nilès, futur député à l’Assemblée nationale.

D’après nos connaissances, onze personnes sont mortes au camp de Voves entre 1942 et 1944. Plusieurs évasions réussies, en particulier l’évasion de 42 internés par un tunnel, le 5 mai 1944. Elle a entraîné la liquidation du camp de Voves par les Allemands, quatre jours plus tard. Embarqués dans un train au niveau du Bois des Saules, les internés qui n’ont pu s’évader ont été déportés vers les camps nazis, comme celui de Neuengamme.

Ils fabriquaient des objets, ils s’instruisaient mutuellement et ils faisaient du théâtre. Ils ne voulaient pas se laisser aller.

Événements marquants