La ferme a repris ses activités. Aujourd’hui, elle appartient à la ville et sert d’entrepôt et de garage.

Selon les périodes, au début, il fallait réveiller la population, recruter des résistants, effectuer des missions demandées par la Résistance Nationale, après la constitution du C.N.R. Dans l’année 44, il fallait aider l’armée française à libérer les villes de la région parisienne. Pour cela, il fallait retarder les actions des allemands. Certaines actions consistaient à faire dérailler les trains qui alimentaient l’armée allemande et retardaient les départs des convois de déportés.

A Drancy, le commandant Lenoir dirigeait un réseau de résistance. De nombreux drancéens étaient sous ses ordres dont Albert Liard, Dominique Roberty. De nombreux cheminots appartenaient à la Résistance dont Robert Quint.

Il s’agissait essentiellement de civils « ordinaires » et notamment des cheminots.

Quelques résistants drancéens : Raymond Justice, Pierre Sémard, Simon Bronzstein, fils du rabbin de Drancy.

Docteur De Coccola dont le cabinet servit à soigner les résistants et lui faisait passer les messages et les faux papiers d’identité.

Albert Liard sabota les installations ferroviaires de Drancy-Le Bourget que les allemands avaient minées et comptaient faire exploser. En juin 1944, il est nommé au grade de capitaine des F.F.I. Puis il participa à la Libération de Drancy et du Blanc-Mesnil.

Robert Quint, cheminot, participa à la grève du 10 Août 1944 pour paralyser les allemands. Il a raconté aux élèves de Drancy comment, un jour, il a découvert la violence des allemands envers les juifs, pour les faire monter dans les wagons de déportation.

Il y eut de très nombreuses opérations pendant la période de la Libération. A Blanc-Mesnil, les résistants ont retardé l’avancée des allemands lors des bombardements du Bourget pour permettre à la 2ème D.B de progresser.

Les activités clandestines et les sabotages ont eu lieu à partir des années 1941 jusqu’en 1944. C’est en 1943 et 1944 que la Résistance a intensifié ses activités.

Il y a eu de nombreuses victimes notamment par les exécutions de résistants et de résistantes à la suite des divers sabotages ou des assassinats de soldats allemands.

Tous ces évènements ont contribué à la Libération des villes de la banlieue parisienne. De nombreux résistants ont ensuite suivi l’armée du général Leclerc dans son avancée vers l’Allemagne.